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Späť na stránku - Sekcia príbuzných a účastníkov FCL v r. 1946-1954

  • ODPOVEĎ SÍDLA PREZIDENTA FRANCÚZSKEJ REPUBLIKY Oddelenia pre zvláštne účely

    SVETOVÉ ZDRUŽENIE BÝVALÝCH  ČESKOSLOVENSKÝCH POLITICKÝCH VÄZŇOV
    so sídlom v Slovenskej republike
    IČO: 37796542   DIČ:  2021593816                                                                                                                        
    Nám. Sv. Egídia 102/14, 058 01 Poprad
    Tel:++421 52 7722626, ++421 903 142771
    email: szcpv@szcpv.org
    http://www.szcpv.org

    Monsieur le Président
    Nicolas Sarkozy
    Présidence de la République francaise
    Palais de l´Esysée,
    F – 75000 Paris

    No. SZ-74/09                                                                                                Poprad, le 12.10.09

    Affaire : les soldes impayées des membres de la Légion Etrangère française tombés, disparus
                   et emprisonnés

    Monsieur le Président de la République,

    Permettez nous de vous envoyer en annexe la lettre de la fille de l´ancien membre de la Légion étrangàre française et du participant des combats en Indochine M. Ľudovít Bardiovský.
    Dans l´affaire des soldes jusau´à présent impayées des membres de la LEF dans les années  1946-1954 – la succession nous nous avons adressé à vous avec une demande par la lettre du 7.3.2008. Suite à la demande mentionnée nous avons reçu la lettre de la part du service pour les objets spéciaux  N. V 00613 du 4 avril 2008, dans laquelle il nous a été annoncé que notre correspondance soit transmise à l´état-major de l´armée terrestre qui nous précisera ou nous devons adresser la correspondance concernante notre demande pour le bureau des relations internationales, signé par le commissaire en chef de l´armée navale Philippe JACOB.
    Nous sommes désolés de ne pas recevoir pour le présent la correspondance de France dans l´affaire des soldes impayées et pour ce fait nous nous permettons de nouveau vous prier de nous aider et intervenir.

    Croyez à ma considération distinguée

                                                                           Elena Bačkorová-Président SZČPV

     Annexe: 
    lettre du 31.9.2009 de la fille de l´ancien légionnaire Mme Slávka Kákošová née Bardiovská

      

     

    Slávka Kakošová, 
    Obchodná  253
    072 22 STRÁŽSKE

    Monsieur le Président
    Nicolas Sarkozy
    Présidence de la République francaise
    Palais de l´Esysée,
    F – 75000 Paris

    Monsieur le Président,
    Permettez-moi de vous écrire ce qui m´inquiète depuis des années. Je suis adhérente de la Section des anciens membres de la Légion étrangère française (LEF). Des années j´attends quand la justice emportera sur l´indifférence et l´indolence de la part de la France.

    Mon père Ľudovít Bardiovský a été pendant 2 années le membre de la LEF et deux annnées a été  en captivité en Indochine mais pas une seule fois il n´avait pas regretté la décision de s´enroler dans LEF. Il avait pour la France une liaison positive et proche, il a parlé toujours des gens en LEF avec le respect et la compréhension. Il avait proclamé avec fierté son appartenance à LEF. Souvent il nous avait raconté à nous les enfants et à ses amis sous la période de la totalié ses vécus. Nous sommes restés quelquefois avec larmes dans les yeux à notre grande stupeur. Il racontait ce qui a survi, les douleurs, la faime, les maladies au bout des nerfs mais il devait tout supporter, il était un homme fort – le légionnaire. Il avait derrière soi l´entraînement, il était un parachutiste. C´était pour lui un honneur de se battre à coté des membres de la LEF. Jamais il ne cachait pas son attitude (même durant la totalité), c´était un homme qui a survécu beaucoup. Peut-être c´était pour ça on avait peur de lui. Quand il a été déporté en 1952 en Slovaquie ou régnait le communisme, il avait passé des années dans la prison. Il ne recevait pas l´emploi ni avec le temps, il a été donc embauché comme gardien, il n´a jamais reçu l´arme dans la main. Son passé était connu  et on  n´avait  pas confiance en lui. Il n´avait pas peur des communistes, il se moquait d´eux, souvent il les avait provoqué. Il a survécu pas mal de choses mais jamais il n´était pas malhonnête. Il détestait l´injustice.
    Il avait gardé le souvenir comment les légionnaires avaient déposé les soldes durement gagnées dans les banques françaises. Au cours de sa vie vainement il avait essayé d´obtenir son argent, il avait parlé – je cite – „l´argent gagné d´une facon très dur“.
    Notre organisation déploie tous les efforts depuis des années pour aider aux survivants des anciens membres de la LEF et a lié le contact avec vous pour résoudre ce problème avec justice. Pourquoi la France ignore cet acte et pourquoi enfin n´arrive pas à résoudre cette cause et ce problème?
    Mon père m´a demandé avant mourir de ne pas laisser cette affaire sans attention. Il disait que je devais me battre pour mon affaire comme lui il avait fait pendant toute sa vie. C´est pour ca je vous demande de ne pas fermer les yeux devant l´importance de ce problème et de bien réfléchir au destin d´un homme qui n´est pas isolé mais qui présente la question de tous les anciens membres de la LEF, qui offraient la santé et la vie pour les intérêts français. Est-ce que ce n´est pas juste et honnête de rendre l´argent aux gens lesquels ont droit de les avoir et lesquels les méritent? C´est notre argent à nous, Monsieur le Président, et nous ne résignerons pas facilement.
    Nous vous demandons de nous aider de résoudre ce problème une fois pour toutes, ne soyez pas nonattentif. Ne décevez pas les gens qui croient en votre justice, attention et surtout honnêteté. Ne parlons pas uniquement de la compensation financière laquelle nous attendons depuis des années mais aussi de ne pas oublier les victimes de la guerre et ceux qui ont tout survécu et devaient affronter à l´enfer qui les attendait après leur retour chez soi. Je crois que cette lettre vous ne laisserez pas dans l´oubli et vous ne nous décevrez pas ainsi que jamais les ancienes membres de la LEF n´avaient pas déçu la République française.
    Je vous remercie pour votre compréhension au nom de tous les survivants des membres de LEF.

    Slávka Kakošová                                                                                          


     SVETOVÉ ZDRUŽENIE BÝVALÝCH  ČESKOSLOVENSKÝCH POLITICKÝCH VÄZŇOV
    so sídlom v Slovenskej republike
    IČO: 37796542   DIČ:  2021593816                                                                                                                        
    Nám. Sv. Egídia 102/14, 058 01 Poprad
    Tel:++421 52 7722626, ++421 903 142771
    email: szcpv@szcpv.org
    http://www.szcpv.org

    Monsieur le Président
    Nicolas Sarkozy
    Présidence de la République francaise
    Palais de l´Esysée,
    F – 75000 Paris

    No. SZ-74/09                                                                                                Poprad, le 12.10.09

    Affaire : les soldes impayées des membres de la Légion Etrangère française tombés, disparus
                   et emprisonnés

                                                            
    Monsieur le Président de la République,

    Dovoľujeme si Vám v prílohe zaslať list dcéry bývalého príslušníka Francúzskej cudzineckej légie a účastníka bojov v Indočíne Ľudovíta Brardiovského.  Vo veci doposiaľ nevyplatených žoldov po príslušníkov FCL v rokocjh 1946-1954 –dedičstva sme sa na Vás obrátili žiadosťou zo dňa 7.3.2008. Na základe tejto žiadosti sme obdržali list z oddelenia pre zvláštne účely č. V 00613 zo dňa 4. apríla 2008, v ktorom nám bolo oznámené, že naša korešpondencia bude odovzdaná štábu pozemnej armády, ktorý upresní kam poslať poštu týkajúcu sa našej žiadosti pre kanceláriu pre medzinárodné vzťahy.  Podpísaný vedúci komisár námorníctva Philippe JACOB.
    Bohužiaľ k dnešnému dňu sme neobdržali vo veci nevyplatených žoldov žiadnu korešpondenciu z Francúzska preto sme si dovolili opäť Vás poprosiť o pomoc a intervenciu.

    S úctou

                                                                           Elena Bačkorová-predsedníčka SZČPV
    Príloha:     
    List dcéry bývalého legionára Slávky Kákošovej rod. Bardiovskej


    Slávka Kakošová,  Obchodná  253, 072 22 STRÁŽSKE

    Monsieur le Président
    Nicolas Sarkozy
    Présidence de la République francaise
    Palais de l´Esysée,
    F – 75000 Paris

    Vážený pán Prezident,
    Dovoľte mi aby som Vám  napísala čo ma už roky ťaží. Som členkou sekcie bývalých príslušníkov Francúzskej cudzineckej légie (FCL). Roky totiž čakám na to, kedy spravodlivosť zvíťazí nad nezáujmom a ľahostajnosťou zo strany Francúzska.

    Môj otec Ľudovít Bardiovský bol 2 roky príslušníkom FCL a dva roky bol v zajatí v Indočíne, ale ani raz vo svojom živote neoľutoval rozhodnutie kroky, ktoré ho viedli k zverbovaniu do FCL. K Francúzsku mal pozitívny a blízky vzťah, vždy hovoril o týchto ľuďoch s úctou a porozumením. Hrdo sa hlásil k tomu, že bol legionár. Často nám (deťom)aj svojim priateľom ešte za totality rozprával svoje zážitky. Neraz ostali v nemom úžase so slzami v očiach. Rozprával koľko prežil, ako to vlastne bolo, koľko bolesti prežil, ako boli neraz vyhladovaní, chorí na pokraji s nervami, ale musel to vydržať, bol predsa tvrdý chlap -legionár-. Mal za sebou výcvik,  bol parašutista. Bola to pre neho česť bojovať po boku príslušníkov FCL. Nikdy sa tým netajil (ani za totality), bol to človek, ktorý niečo prežil. Možno aj preto sa ho báli. Keď ho v roku 1952 deportovali na Slovensko, kde vládol komunizmus, roky strávil vo vezení. Prácu mu nedali ani po čase, preto sa zamestnal ako strážnik, ale zbraň mu nikdy do rúk nedali. Poznali jeho minulosť, neverili mu. Nebál sa komunistov, vysmieval sa im, neraz ich provokoval. Ak keď toľko prežil nikdy nebol nečestný. Nenávidel nespravodlivosť.
    Tiež spomenul, ako si legionári žoldy ukladali svoje ťažko zarobené žoldy vo francúzskych  bankách. Počas svojho života sa márne pokúšal dostať svoje peniaze, ako sám hovoril citujem, “sú to veľmi ťažko zarobené peniaze“.
    Naša organizácia sa už roky snaží pomôcť pozostalým po príslušníkoch FCL a nadviazala s Vami kontakt, aby sa spravodlivo vyriešil tento problém. Prečo Francúzsko ignorujete tento akt a prečo sa konečna nevyrieši tento spor a problém?
    Otec ma pred smrťou žiadal, aby som túto vec nenechala nepovšimnutú. Hovoril, že mám bojovať za to čo je moje, ako to robil aj on po celý  život. Preto Vás žiadam, prosím, nezatvárajte oči pre vážnosťou tohto problému a zamyslite sa nad nie jedným osudom človeka, ale nad všetkými príslušníkmi FCL, ktorí obetovali zdravie a životy za francúzske záujmy. Či nie je spravodlivé a čestné vrátiť peniaze ľuďom, ktorí majú na nich právo a ktorí si to zaslúžili. Sú to naše peniaze pán prezident, my sa tak ľahko nevzdáme.
    Pomôžte prosím vybaviť tento problém raz a navždy, nebuďte nevšímavý. Nesklamte ľudí, ktorí veria vo Vašu spravodlivosť, ochotu ale hlavne v čestnosť. Nehovorme len o finančnom vysporiadaní na ktoré už roky čakáme, ale aj o tom , aby sa nezabudlo na obete vojny a na tých, ktorí to všetko prežili a museli čeliť tomu aké peklo ich čakalo po návrate domov. Verím,  že tento list od obyčajného človeka nenecháte len tak ležať v zabudnutí a nesklamete nás, tak ako nikdy nesklamali bývalí príslušníci FCL Francúzsku republiku.
    Za porozumenie v mene všetkých pozostalých po príslušníkov FCL ďakujem.

    Slávka Kakošová

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